Kawasaki, leader motivé du FIM EWC
Webike SRC Kawasaki France Trickstar arrive au Bol d’Or en tête du championnat du monde FIM EWC avec 5 points d’avance seulement sur la concurrence. La position de leader est donc menacée mais le team de Gilles Stafler, Champion du Monde FIM EWC 2018-2019, compte sur son expérience sur 24 heures pour défendre ses chances au Bol d’Or.
Webike SRC Kawasaki France Trickstar a gagné sa place à la régularité. Deuxième aux 24 Heures Motos au Mans puis aux 12 Hours of Estoril au Portugal, la Kawasaki officielle confiée à Jérémy Guarnoni, Erwan Nigon et David Checa a pris la tête du classement mondial.
On sait l’équipe en difficulté et en manque de performances face à la concurrence en raison d’une électronique moins évoluée que ses adversaires. D’ailleurs Gilles Stafler, team manager Webike SRC Kawasaki France Trickstar, s’avoue qu’il ne s’attendait pas à prendre la tête du championnat à Estoril.
« Après les essais de début de saison et étant donné notre changement récent de pneumatiques, nous manquions d’expérience et de roulage. Mais l’endurance, c’est ça aussi. Ça peut bien se présenter et se finir en catastrophe ou mal démarrer et se solder par un bon résultat. Nous pensions être moins performants sur une course de 12 heures que sur une 24 heures. En fait, nous avons eu très bon rythme de course sur les 12 heures d’Estoril. Ce qui est dommage, c’est qu’aujourd’hui, nous ne sommes pas maitres du jeu. J’ajuste nos courses par rapport à ce qui se passe devant. C’est plus la concurrence qui perd que nous qui jouons devant. Mais on a déjà vu des équipes devenir champion du monde sans gagner une course de la saison. »
Le Bol d’Or se profile comme la course de tous les possibles. 65 points sont à glaner sur le circuit Paul Ricard. « 5 points d’avance, ce n’est rien, reconnait Gilles Stafler. Je vais certainement les perdre dès les bonus accordés en qualifications. Cette position de leader ne nous met pas non plus la pression. On va tout donner comme sur les autres courses car notre position ne nous permet pas d’être sur la retenue. Ce qui va payer, c’est la régularité. Nous ne pourrons pas imprimer une cadence de course mais l’essentiel est de rester sur ses roues. On ajuste selon ce que font les autres et poussant quand une occasion se présente. On connait bien le circuit, la moto va bien là-bas donc on peut faire quelque chose de bien. »