« Lorsque nous courons en Europe il y a cinq top teams alors qu’ici à Suzuka il y en a vingt ! Ils ont un matériel incroyable et même les teams satellites bénéficient de machines top niveau et sont équipés comme des usines. La moto du Team Green est quasiment une machine de Superbike. Et il ne faut pas oublier que tous ces teams ne disputent que les 8 Heures de Suzuka avec du matériel spécifique pour cette course.

Ce qui nous pénalise ici c’est le système appliqué pour la place sur la grille de départ. Dans la mesure où les qualifications sont divisées en deux groupes, le hasard entre en jeu. L’attribution d’un team à un groupe se fait par tirage au sort et cela ne nous a pas été favorable. Ensuite, leur système de place sur la grille de départ est très compliqué et ne reflète pas la qualité et la quantité de travail que nous avons réalisé toute la semaine. Ici, nous devons travailler très différemment. Par exemple, pour les séances qualificatives, nous avons réglé la moto pour un seul pilote, en l’occurrence Grégory Leblanc. Lors des essais libres du samedi après-midi, nous modifions les réglages pour qu’ils conviennent aux trois pilotes. »